[privé] Evasion de Faillaise

Dar’Barry se réveilla, déjà vingt-trois jours qu’il était enfermé dans la petite cage de trois pieds sur six dans une salle à l’apparence de bureau, il y faisait une chaleur étouffante et le khajiit se trouvait dans une position très inconfortable. Ses membres étaient engourdis et il avait faim, le morceau de pain qu’on lui apportait chaque jour pour le garder en vie ne suffisait pas à le garder au maximum de sa forme. Il observa ce qui l’entourait pour la douzième fois depuis qu’il était enfermé, un coffre de bois était posé au fond de la salle, il y avait d’autres cages semblables à la sienne, un bureau sur lequel était posé un livre, un encrier et un crâne.
Il entendit des pas, comme un escalier qui grince. Un homme entra dans la pièce, il se pencha pour jeter le pain dans sa cage, le khajiit, se lançant dans un saut de dernier espoir, attrapa la barbe de son geôlier et tira un grand coup. La cage tomba sur l’homme et le khajiit profita de sa confusion pour lui trancher la jugulaire avec la griffe de son annulaire et étouffer ses cris avec son autre main. Une fois l’homme mort, Dar’Barry le fouilla, il trouva une bourse contenant quinze pièces d’or, un couteau et un trousseau de trois clés. Il les essaya, une permettait d’ouvrir la porte de sa cage, il s’en sorti avec beaucoup de mal car elle était tombée sur le coté où se trouvait la porte.

Une fois extrait de sa cage, Dar’Barry s’approcha du coffre, aucune clé ne fonctionnait, il força la serrure assez facilement avec l’aide du couteau, dedans se trouvait son équipement, il revêtît sa tenue de métal et de peau, il planta le couteau du garde dans une poutre de la pièce, il n’en aurait plus besoin… Il attacha son arc et son carquois dans son dos puis ramassa le livre qu’il rangea dans une sacoche.
Une fois passé la porte, il aperçu un escalier, il grimpa à l’étage supérieur, un homme était assis sur une chaise et dormait sur la table devant lui, le khajiit s’approcha par derrière, silencieux comme une ombre, il planta son couteau de chasse dans la nuque de l’homme et celui-ci ne poussa qu’un seul soupir. Dar’Barry se déplaçait aussi rapide et silencieusement que possible, il arriva devant une porte sur laquelle il essayait les deux clés restantes. L’une correspondait, il franchit la porte et se trouva sur le pas de la porte d’une grande maison. Il se cacha dans un coin de Faillaise et essaya le sang du premier garde qui commençait à sécher sur ses poils soyeux.

Une fois propre il s’engagea dans la rue, il arriva vite sur la place du marché, heureusement, personne ne le connaissait, il se déplaçait discrètement entre les gens qui faisaient leur marché, il fit les poches d’un homme chiquement fripé, la bourse contenait trente pièces d’or, content et possédant quarante-cinq pièces, il se rendit vers un argonien qui tenait un commerce, celui-ci proposait des bijoux en tous genres, le khajiit, adorant ce qui brille, il s’attarda devant l’étalage, il repéra un anneau en or, certainement peu précieux mais qui le contentait et attirait son regard, l’argonien lui donna le prix, c’est ainsi que Dar’Barry quitta Faillaise avec dix pièces d’or, une nouvelle boucle accrochée à son oreille droite et de nouveaux ennemis.