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La lame et l'écaille

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La lame et l'écaille Empty La lame et l'écaille

Message  Penruet Ven 14 Juin - 6:31

Bonjour à tous Smile
J'ai commencé il y a un moment de cela une fiction, suivant le personnage d'Anaor, une Impériale arrivée par curiosité et gout du voyage en Bordeciel...
J'en suis au deuxième livre, mais je ne pense pas le poster ici. Il est en partie mal écrit, désordonné, les événements surviennent un peu comme ils veulent, je n'avais aucune trame, aucune histoire...
La seule chose à savoir sur cette première partie, c'est qu'elle y anéantit la Confrérie Noire, qui a assassiné son compagnon Knüt, et son chien (Meeko, adopté), et que Lydia a périt face à un troll, et qu'elle a elle même abattu Ulfric Sombrage dans un combat singulier... 

Et voici le prologue, pour commencer en douceur !


 Prologue


Cinq ans. Cinq ans que les Sombrages ne sont plus et que peu à peu Bordeciel reprend une certaine normalité. Les jarls loyaux à Ulfric ont été destitués par Elisif et l’Empire, et celui-ci a maintenant le contrôle sur la totalité du pays. Les quelques forts où étaient retranchés les derniers rebelles ont été rasés, ou annexés. Presque rien ne reste de cette révolution, seulement des souvenirs, plus ou moins douloureux.


Nombre d’autres choses se sont passées, et Anaor, remise de ses blessures, n’y est pas pour rien. Alduin n’est plus, Paarthurnax règne sur sa montagne et tente tant bien que mal de rallier tous les dragons à une cause pacifiste. Les Lames ont un nouveau maitre, et s’accommodent tant bien que mal de la présence des ailés qu’ils étaient censés éradiquer. Ils ont tenté de reprendre leur place de protecteurs de l’Empereur aux côtés du Penitus Occulatus, mais leurs fonctions restent faibles.


La Dovahkiin quant à elle a parcouru de long en large Bordeciel et mené à bien les quelques missions qui lui restaient à accomplir. La langue des dragons à de moins en moins de secrets pour elle et, parcourant les ruines et discutant avec le maitre des Grisebarbes, elle a peu à peu déchiffré les mots de puissance disséminés dans le Nord, approfondissant par là même sa connaissance du  Thu’um.



Jorrvaskr a un nouveau héraut, l’Académie un nouvel archimage, les cités un nouveau thane, les faibles, les soumis et les Impériaux un nouveau héros, et Anaor, faute d’aventures à vivre, s’ennuie en voyageant entre ses demeures. 
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La lame et l'écaille Empty Re: La lame et l'écaille

Message  Penruet Sam 15 Juin - 16:27

Premier chapitre !!



Les disparus
 
Cela faisait longtemps que je n’étais pas retournée voir Paarthurnax en haut de sa montagne. Il avait fort à faire avec tous ces jeunes dragons ressuscités par Alduin qui vadrouillaient dans les cieux de Bordeciel. Non pas qu’ils aient été si nombreux que cela, mais ça vole vite un dragon. J’espérais le trouver dans un instant de calme, histoire de parler un peu avec lui.
C’était toujours agréable, il était calme, sa voix apaisante, et son âge l’avait transformé en puits de sagesse et de connaissance. Il me contait souvent des légendes toutes plus anciennes les unes que les autres, ainsi que les histoires qu’il avait vécues, nombreuses évidemment, tant étaient nombreuses les années qu’il avait passées sur Nirn. Il avait voyagé lui aussi, bien longtemps avant tous ces problèmes, avait vu Tamriel, et même d’autre continents. Il me parlait souvent d’Akavir, où les dragons avaient souvent joués des rôles, plus ou moins essentiels. Si je m’étais plutôt bien faite dès mon enfance au fait qu’il existe des créatures telles que les Argoniens ou les Khajiits, j’avais un peu de mal à concevoir ces Ka Po’Tun, ces Tang Mo et autres Tsaecis, des hommes singes, tigres, des serpents intelligents et dotés de bras, ainsi que ces Kamals, les démons gelés qui, une fois l’an, pour célébrer leur liberté retrouvée, attaquaient les Tang Mo… Que de telles choses existent me paraissaient tellement incroyables ! Mais je m’en remettais à la sagesse du vieux dragon, tout en nourrissant le rêve fou d’aller un jour voir de mes yeux ces merveilles, bien que personne ne soit allé en Akavir depuis bien des lustres. Enfin, je pensais pouvoir encore aujourd’hui m’adonner à une de ces conversations interminables, et trouver le dragon disponible.
 Malheureusement, ce n’était pas le cas aujourd’hui. Je pus m’en rendre compte après la longue ascension qu’il m’avait fallu pour arriver en haut. J’étais encore et toujours essoufflée après les sept-mille marches. J’avais au moins pu me reposer, le temps de déposer aux Grisebarbes quelques provisions et de discuter avec eux. Cela faisait un moment qu’ils n’arrivaient plus à localiser de mots de puissance. En même temps, je n’avais pas tellement pris de vacances, et avais arpenté Bordeciel à la recherche de tous les endroits où je pouvais me rendre utile, et de tous les mots de puissance abandonnés çà et là dans des donjons. Et peu à peu, il y en eut de moins en moins, la paix revenait dans cette contrée autrefois pleine de dangers. Oh, je n’irais pas jusqu’à dire que j’avais réussi à ramener une stabilité parfaite, mais dans l’ensemble le résultat était plus ou moins satisfaisant. Il y avait encore des bandits, des mages renégats, des créatures dangereuses un peu partout, mais les maux les plus puissants avaient disparu, du moins ceux qui se manifestaient. Peut être en restait-il quelques uns, encore enfouis, qui attendaient leur heure pour se relever. En ce moment, j’en venais presque à le souhaiter tant mon ennui était profond.
 Paarthurnax était plongé à la fois dans ses pensées et dans une profonde agitation. Il me tournait le dos, la tête penchée sur le sol, les ailes repliées sur son dos, les écailles brillant d’un brun mordoré sous le soleil puissant. On était toujours au dessus des nuages ici, c’était véritablement un plaisir que de passer des heures, voir des jours comme cela m’était arrivé, à observer les mouvements en bas, tout en discutant pendant sans cesse. Là, il ne me remarqua même pas, et je dus crier pour qu’il se retourne enfin. Mes flammes atténuées, il me renvoya mon salut, faisant fondre la neige autour de moi.
Sa Voix était faible, ailleurs, et me chauffa à peine la peau. Il était intéressant de voir à quel point la Voix avait été mal interprétée par les Hommes, qui en avaient fait un art guerrier. Selon les inflexions qu’on lui donnait, le Thu’um pouvait à loisir éclairer une salle, l’emplir de flammes, ou simplement déclencher une petite étincelle. Là, son salut, largement encaissable par un autre Dovah, ou par le Dovahkiin, n’aurait même pas allumé une torche. Enfin… façon de parler.
J’engageais la conversation.
 
« Que se passe-t-il ?
_ Hmm ?
_ Vous avez l’air préoccupé.
_ Je le suis, je le suis… Quatre de mes frères ont disparu depuis près de deux semaines.
_ Et ? Il n’est pas étonnant que des dragons puissent aller loin…
_ Je le sais, mais je suis allé loin moi aussi, et je ne les ai pas retrouvés. J’ai un peu peur, peur qu’ils n’aillent commettre quelque imprudence… Les gens s’accommodent de notre présence, mais qu’un seul d’entre nous fasse un pas de côté, et ils nous exterminerons… Vos Lames avaient déjà des velléités à ce sujet.
_ Mmh… Vous verrez bien, ils ne tarderont sans doute pas à revenir d’un quelconque petit voyage au sud !
_ Si vous le dites… Enfin, vous veniez ici pour ?
_ Parler, rien de plus… Je dois dire que ces temps ci, plus rien de bien amusant ne se passe. Je n’ai évidemment rien contre un peu de tranquillité, mais au bout d’un moment, vider des cryptes et des camps de bandits, c’est un peu lassant.
_ Réjouissez-vous donc de la paix retrouvée… Elle est rare, et fragile. Un rien suffit à la briser. Et puis, vous avez du temps devant vous maintenant…
_ Et rien à faire dedans. J’ai beau me balader, ça ne m’emplit pas de la même satisfaction que d’agir, et la beauté de ce pays, j’ai de plus en plus de mal à m’en émerveiller.
- Eh bien… »
 
La fin de sa phrase fut coupée par un brusque coup de tonnerre, étrange quand le ciel était bleu à des kilomètres à la ronde.  Deux autres suivirent, rapides, puis un dernier. Mais ce n’était pas le tonnerre. Pas de nuages, pas d’éclairs, une journée parfaite, et pourtant, ces détonations… Quand le dernier survint, nous pûmes distinctement entendre les mots prononcés. « YOL… TOOR SHUL ». Et j’aurais été étonnée que ce soient quatre dragons qui se souhaitaient le bonjour, tant les cris étaient violents, haineux, destructeurs. Pour qu’on puisse les entendre de là, les concernés devaient être drôlement puissants. Pas autant que moi, et encore moins que Paarthurnax, mais tout de même costauds. Ce dernier et moi-même étions par ailleurs les seuls à céder à ce vieux rituel. Il releva la tête, souffla longuement, puis la posa au sol, comme pour m’inviter à grimper. Ce qu’il fit.
 
« Montez sur mon cou, et appelez Ohdaviing, on aura sans doute besoin de lui… »
 
Lançant mon appel dans les airs, je grimpais rapidement sur son crâne et m’installait derrière ses cornes, que je saisis pour ne pas tomber au moment de l’envol. Si j’étais déjà montée sur le dos du dragon rouge, c’était la première fois que je volais sur Paarthurnax. Il était plus grand, et ses ailes percées semblaient ne pas pouvoir le soulever. Mais il fallait être rapide, et seul un dragon pouvait l’être assez pour rattraper un autre dragon. Il battit deux fois de ces membranes abimées, et nous souleva du sol dans une tempête de neige. Ohdaviing nous retrouva dans les airs et battit des ailes à côté de nous. Je l’appelais aussi de temps en temps, mais beaucoup moins. Lui et le vieux dragon s’étaient rapidement liés d’amitié, et il avait même fini par me pardonner le coup du piège, ainsi que la bêtise de Farengar, encore qu’il me conseillât de ne pas les laisser tous les deux seuls à seuls, sans quoi on le retrouverait calciné assez rapidement. Il servait à Paarthurnax d’émissaire auprès des dragons, ainsi que d’assistant quand le besoin s’en faisait sentir. Le bruit du vent et des ailes était insoutenable, et ce fut encore pire lorsqu’ils descendirent en piqué vers le petit village de Rorikbourg, pas très loin de la montagne à dos d’ailé somme toute. Je ne voyais plus rien d’autre que le sol qui se rapprochait bien trop vite à mon goût, les yeux plissés et emplis de larmes par le vent froid d’altitude. A côté, Ohdaviing faisait de même, le cou tendu, les ailes entièrement repliées, la queue droite et les pattes collées le long du corps, semblable à un trait de scorpion retombant à pleine vitesse sur l’armée ennemie. En un peu plus grand, et sûrement plus efficace.
 Enfin, ils ouvrirent leurs grandes ailes, arrêtant brusquement leur chute libre, et se stabilisèrent. Nous décrivîmes quelques cercles en altitude, et je me penchai sur le côté pour observer ce qui se passait, surmontant mon reflexe de me plaquer aux écailles. Non pas que je fus particulièrement sujette au vertige, mais nous nous trouvions définitivement beaucoup trop haut au-dessus du sol à mon goût. Les maisons étaient toutes petites, et encore plus petites les silhouettes des gens. Les arbres semblaient fondus en une seule masse verte, sombre, et je ne perçus la petite rivière que par l’éclat violent du soleil qu’elle me renvoya dans les yeux. Déstabilisée, les yeux clos, je manquai de perdre l’équilibre et me rattrapai in-extremis aux cornes de Paarthurnax, tandis qu’un froid glacial tombait sur mes entrailles, celui de la peur…
Quoi qu’il en soit, il semblait que nous avions retrouvé les quatre dragons envolés, si je pouvais parler ainsi…
 
 Ils tournaient eux aussi, mais plus bas, au-dessus des maisons, et fondaient de temps en temps vers le sol en crachant leurs torrents de flammes. Je pris un court instant pour les détailler.
L’un d’eux était entièrement blanc, à l’exception de ses épines dorsales et de quelques points rares sur sa carapace. La lumière était intense, et il agissait un peu comme une lanterne braquée directement dans votre visage, dans une pièce plongée dans le noir. Sa tête était agressive, la bouche tordue, une sorte de bec noir au bout, et comme taillée dans une masse de glace, on aurait dit un iceberg fendu, cassé abruptement en certains endroits. A base du crâne, une collerette s’épanouissait, membrane tendue entre une série de piquants recourbés. Ses ailes battaient à toute vitesse, et sa queue, terminée d’une autre membrane en forme de feuille dont les nervures étaient autant de griffes rigides implantées le long de la queue, sur le côté. Son dos et le haut de sa queue, tout au bout, supportaient d’impressionnants stalactites translucides. On aurait dit une sorte de croisement entre un dragon de glace et une autre espèce, étrange et effrayant par son allure… piquante. Sa pâleur de mort, rehaussée de quelque points noirs, était tout aussi étrange, maladive, et irradiait d’une froideur qui me perçait les os ne serait-ce que par son apparence.  C’était le plus petit de tous, mais il compensait par une rapidité impressionnante, volant à toute vitesse autour du village, remontant de temps en temps pour à nouveau fondre en piqué et inonder les toits de chaume de flammes ardentes.  
Un autre monstre était un peu moins lumineux, d’un vert aussi profond et sombre que celui des plus beaux sapins de vallées du sud. Il était d’une beauté  époustouflante, et volait lentement, battant de ses immenses ailes, et son cou était démesuré, de même que sa queue. Tout en finesse, il évoluait avec grâce, ses membres se tordant harmonieusement dans les airs. Son souffle était aussi long que lui-même, et il était à peu près, cou et queue tendus, aussi long que le village entier, aspergeant en un flot interminable les champs en dessous de lui. C’était le seul que je ne parvenais pas à identifier, sans doute n’appartenait pas aux grandes catégories de lézards que nous avions rapidement dressées. Je savais qu’il en existait d’autres, dans d’autre régions de Tamriel, et peut être venait-il en effet d’ailleurs que Bordeciel.
Un autre passa juste dans mon champ de vision. Le plus massif, le plus gros, et le plus lent de tous. Il se serait posé sur Fort-Dragon, et je n’aurais pas donné cher de la construction en bois, certes solide, mais qui ne résisterait sans doute pas à ce qu’une masse de chair et d’os aussi volumineuse qui lui se pose sur son toit. Sa tête, posée sur un court cou épais, était elle-même large et trapue, ornée de sublimes cornes incurvées en arrière, qui se rejoignaient presque au bout de leurs courbes délicates, et secondées de plus petites excroissances. Son corps était rond, hérissé de toute petites épines, et terminée par une queue rendue anguleuse par les épaisses écailles qui la recouvraient. Ses ailes se tâchaient du même brun mordoré que son corps, qui le couvrait jusqu’au bout de ses pattes aussi massives que des troncs d’arbre. Sa couleur rappelait plus l’hydromel, ou l’ambre le plus profond et lumineux à la fois, quelque chose de pur, attirant, entêtant.
Un éclair rouge m’arracha à cette hypnose. Rapide lui aussi. Après le dragon ancestral, voilà le dragon millénaire qui faisait son entrée et terminait le quatuor. Joliment proportionné, à peine plus gros que le premier, et bien plus lent, il compensait par une agressivité et une puissance démentielle. Un loup enragé, mais format dragon. Sa queue se terminait en un fer de lance qui fouettait les airs, dont la pointe était tâchée de noir, de même que les ailes et le bout des pointes qui saillaient sur son dos écarlate. Peu nombreuses, courtes, elles étaient exceptionnellement larges et épaisses, de même que ses cornes également noires, simplement recourbées sur son cou, épaisses, d’obsidienne.
 
Si c’était déjà inquiétant de voir ainsi quatre ailés attaquer apparemment sans raison un village, et malgré leur magnificence, je trouvais plus préoccupant encore le fait que, sur eux, quatre silhouettes humaines se distinguaient, des rênes en main, assis sur des selles larges qui cerclaient les ventres de leurs montures.
Mais je n’eus pas encore le temps de réfléchir, ni d’observer plus avant. Il fallait faire quelque chose. Rapidement, Paarthurnax descendit, suivi d’Ohdaviing. A peine nous avaient-ils vus qu’ils déguerpissaient vers le nord à toute vitesse, sans même tenter de nous attaquer, quand bien même ils auraient peut être pu avoir l’avantage, à quatre contre nous trois, moi qui ne savais pas voler…
Ils filèrent à tire d’aile, bientôt des points dans le ciel. Je les aurais volontiers suivis, si trois maisons et un champ n’étaient pas en feu. Unissant nos Voix, nous parvînmes à geler les toits de chaumes et les herbes sèches, mettant un terme à l’incendie  après plusieurs passages. Les fleurs de glace fondirent assez rapidement, dévoilant des constructions éventrées, noircies, humides en même temps.
 Les deux dragons se posèrent rapidement, me laissèrent descendre et reprirent aussitôt leur envol. Il n’y avait pas de morts, même pas de blessés, comme si l’objectif recherché était non pas de tuer ces gens, qui ne s’étaient écartés que de quelques pas, mais seulement de causer des dégâts. Je rassurai les quelques habitants tandis que les deux dragons s’éloignaient, retournant sans doute à la gorge du monde. Il était important qu’on ne les voie pas trop longtemps ici.
 Terrorisés, les villageois se pressèrent pour me remercier. Tous me dirent que les dragons semblaient en effet ne pas les tuer. Ils avaient crié, avaient fait plusieurs passages et attendu que tout le monde se soit écarté avant de répandre leurs flammes sur les maisons. Les dégâts n’étaient pas trop graves, et je leur adressai quelques paroles pour les rassurer, et leur fis la promesse, en tant que thane de la châtellerie de Blancherive, qu’ils recevraient aide et argent pour reconstruire et se dédommager.
Mais alors que j’affichais un sourire de façade, intérieurement mon esprit tournait à plein régime, et ne brassait pas que des idées roses. Qu’est-ce qui avait poussé ces dragons à attaquer un village alors que depuis des années tout se passait bien ? Et qui étaient ces gens qui les montaient ?
Il me fallait absolument aller à Solitude, où le gouvernement du pays se faisait encore et toujours, pour expliquer le peu que je ne savais pas et tenter de calmer un jeu que je savais d’avance difficile. Tout le monde voudrait la peau des ailés, et personne ne ferrait de différence… La chasse allait être ouverte. Et on allait sans doute me demander de choisir.
 

Enfourchant une des montures qui trainaient dans le village, Éclipse était encore à demeure à Solitude, après une petite blessure dont elle se remettait tranquillement, je filai en direction du nord, sur la route de Pondragon, pour aller au plus vite parler avec Elisif et Tullius de la suite des évènements, tout en priant pour apporter la nouvelle la première.
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